Les mauvaises filles
Critique du livre
« Les mauvaises filles » de Mario Vargas Llosa est un roman où la passion et l’obsession deviennent les compagnes inséparables du héros, Ricardo. Les critiques saluent le travail d’orfèvre de l’auteur sur la psychologie des personnages : Llosa dévoile magistralement l’univers intérieur du héros, dont l’amour pour la mystérieuse et insaisissable « mauvaise fille » se transforme en un pèlerinage sans fin à travers villes et époques. La langue du roman est raffinée et précise, empreinte d’ironie subtile et de douce mélancolie, et la narration, telle une partition musicale, accélère ou ralentit au rythme de la passion et de la déception. Les spécialistes soulignent que Llosa ne livre pas seulement une histoire d’amour, mais une profonde réflexion sur la nature du désir, des illusions et de la liberté humaine. Le roman est imprégné de l’atmosphère de Paris, Londres, Tokyo, chaque ville reflétant l’état intérieur des personnages. « Les mauvaises filles » est à la fois une ode à l’amour éternel et une parabole amère sur l’impossibilité de la fusion totale de deux destins. Le livre a été salué pour sa justesse psychologique, la finesse de son style et sa capacité à susciter chez le lecteur toute une gamme d’émotions — de l’enthousiasme à une douce tristesse.
