Kentukis
Contexte historique et signification
« Kentukis » de Samanta Schweblin est né à l’intersection de la solitude numérique et de l’intrusion technologique dans la vie quotidienne, devenant une réponse littéraire aux angoisses du XXIe siècle. Le roman agit comme un miroir, reflétant la fragilité des frontières entre l’intime et le public, entre l’observateur et l’observé, entre l’humain et la machine. Les kentukis, créatures virtuelles, deviennent la métaphore de l’aliénation moderne et du désir d’appartenance, mais aussi le pressentiment d’un monde où anonymat et proximité s’entrelacent de façon inextricable. Ce livre a profondément marqué le débat culturel, invitant lecteurs et critiques à repenser les questions d’identité, de contrôle et de vulnérabilité à l’ère numérique, et s’impose comme l’un des témoignages littéraires les plus poignants sur la nature des liens humains dans un monde où la technologie devient l’intermédiaire des émotions et des peurs.
