Abaddon l'exterminateur
Critique du livre
Le roman «Abaddon l'exterminateur» d'Ernesto Sabato est la conclusion d'une trilogie qui comprend également «Le Tunnel» et «Sur les héros et les tombes». Cette œuvre, riche en réflexions philosophiques et en questions existentielles, plonge le lecteur dans un monde où réalité et fantaisie s'entrelacent en un motif complexe. Les critiques soulignent que Sabato atteint dans ce roman le sommet de son art littéraire, créant un texte à la fois autobiographique et métaphorique. L'auteur utilise une structure narrative complexe, où différentes lignes temporelles et perspectives s'entremêlent, créant une sensation de chaos et d'incertitude, ce qui, selon certains critiques, reflète l'état intérieur de l'auteur lui-même et sa vision du monde. L'un des thèmes clés du roman est la lutte entre le bien et le mal, la lumière et l'obscurité, qui se manifeste tant au niveau des expériences personnelles des personnages que dans un contexte social plus large. Sabato transmet magistralement un sentiment d'angoisse et de désespoir qui envahit ses personnages, incitant le lecteur à réfléchir à la nature de l'existence humaine et aux dilemmes moraux auxquels chacun de nous est confronté. Certains critiques notent que «Abaddon l'exterminateur» peut être difficile à appréhender en raison de sa complexité et de sa profondeur philosophique, mais c'est précisément ce qui en fait une œuvre unique, qui exige du lecteur non seulement de l'attention, mais aussi de la réflexion. Sabato crée un texte qui ne se contente pas de raconter une histoire, mais invite au dialogue, poussant à réfléchir aux questions éternelles de l'existence. Dans l'ensemble, «Abaddon l'exterminateur» est perçu comme une œuvre puissante et profonde, qui clôt la trilogie de Sabato sur une note élevée, laissant le lecteur avec un sentiment de satisfaction et en même temps avec des questions auxquelles chacun doit trouver sa propre réponse.
