Le progrès de deux petits pèlerins : Une histoire de la belle cité
Style et technique
Le style de Frances Burnett dans «Le progrès de deux petits pèlerins : Une histoire de la belle cité» se distingue par une douceur pénétrante et une fine poésie, où la simplicité du récit s’allie à une grande profondeur psychologique. La langue de l’œuvre est pure et limpide, peuplée d’images lumineuses et de détails vivants qui permettent au lecteur de ressentir l’atmosphère d’espérance et de quête. L’auteure excelle dans l’usage du dialogue pour révéler l’univers intérieur des personnages, tandis que les passages descriptifs, riches en métaphores et comparaisons, créent une impression de féerie et de chaleur. La structure du récit est linéaire mais animée d’une dynamique intérieure : le chemin des petits pèlerins devient à la fois un voyage extérieur et le symbole d’une maturation spirituelle. Burnett tisse habilement dans la narration des motifs de foi, d’amitié et de dépassement des difficultés, utilisant des thèmes récurrents et de subtiles nuances psychologiques qui confèrent à l’œuvre une chaleur et une humanité particulières.
